Peter Pan



Peter Pan enlève Wendy et ses frères. Il les conduit au Pays Imaginaire où il règne en maître sur les enfants abandonnés. La lutte contre le Capitaine Crochet est sans merci. La jalousie de la fée Clochette est sans pitié pour Wendy... Et le dévouement de Wendy pour les enfants sans mère est sans limite.

Je connaissais déjà plusieurs adaptations, comme beaucoup j’ai grandi avec l’univers féérique de Hook, le film disney, d’autres adaptations. Avec le film disney, j’avoue que je n’appréciais pas vraiment Peter, je le trouvais arrogant au possible, insupportable, et de ce fait je n’appréciais pas tant que ça le dessin animé par rapport à d’autres.
Je ne m’attendais pas à ce que disney ait autant épuré le personnage de Peter Pan : il est tout bonnement chiant dans le roman, c’est le profil de l’enfant pourri gâté, égoïste, c’est le profil du pervers narcissique.
Et en même temps, le livre est tellement beau, à la fois jeunesse et adulte, avec beaucoup d’éléments à interpréter, beaucoup de message. Grandir, la sexualité, la mort, l’auteur aborde beaucoup avec des mots simples, une histoire féérique, et il ne reste plus qu’au lecteur de comprendre ce qu’il retire du texte.
Les chapitres sont courts, il y en a peu, j’avoue que j’aurais bien aimé, tout de même, avoir un peu plus d’aventure entre ces pages, mais tout à une fin et il faut bien finir ce livre, abandonner ses personnages, le pays imaginaire. C’est un roman à savourer, à lire chapitre par chapitre pour prendre son temps, il n’y a aucune raison de se pressait après tout.
Mais pour revenir à des éléments plus terre à terre, il faut avouer que même si c’est une histoire très intéressante, elle ne fait pas en sorte que l’on apprécie les personnages. C’est fait exprès, Peter est horrible, Clochette guère mieux (elle est vraiment très bien faite dans le film disney, le premier), je n’ai pas apprécié non plus Wendy. Les protagonistes sont tous stéréotypés, mais cela sert l’histoire et le message de l’auteur (tout est réfléchit dans ce roman). Le livre se lit rapidement et, en lisant un chapitre par soir, il ne dure pas plus de dix-sept jours.
Le point négatif dont j’ai à me plaindre vient de mon édition : Pourquoi les noms, excepté Crochet et Le Pays Imaginaire et quelques autres de personnages inconnus et à peine présents, ne sont-ils pas traduits ?! Il fallait constamment traduire intérieurement Smee en Mouche, Tiger Lily en Lily la tigresse etc. ce qui est insupportable. On ne connait pas les personnages sous leur nom anglais, ils ne nous parlent pas en France. Cela me donnait un peu l’impression que la traduction, pourtant bien faite, n’était qu’à moitié effectuée.
A part ce point venant de la traduction, j’ai bien aimé ce roman et le conseille aux adultes comme aux enfants. C’est un texte jeunesse beau qui aborde beaucoup de sujet.

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